John Galliano revient par la Russie
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Le couturier maudit appréciera sans doute cette nouvelle offre d’emploi. Des propositions qui se faisaient bien rare depuis son licenciement de chez Dior en 2011. Le couturier avait brièvement collaboré avec Oscar de la Renta en 2013. Mais alors qu’on le disait en négociation pour un poste de directeur de la création, la maison de mode américaine avait confirmé ce printemps que les deux créateurs avaient préféré en rester là. Le New York post avait évoqué les motifs : «L’équipe d’Oscar n’était pas prête à débourser les sommes nécessaires pour payer l’équipe de création dont John avait besoin comme les patronniers et d’autres membres du personnel de son atelier. Ils n’ont pas pu parvenir à un accord ».
La communauté juive de Russie est sceptique
Si en Europe ou aux Etats-unis, personne n’a jugé utile de commenter ce retour insolite, en Russie, selon l’agence russe Ria-Novosti, la communauté juive de Russie considère, d’après son porte-parole Boroukh Gorine, que "La mauvaise réputation que M. Galliano s'est acquise à la suite du scandale qui lui a valu son licenciement est loin de pouvoir améliorer l'image du groupe moderne qu'est L'Etoile". Si le porte-parole n’appelle pas précisément à lancer des campagnes contre la société, il estime neammoins que « cela fera renoncer beaucoup de gens à acheter des produits cosmétiques à L'Etoile. C'est un choix moral et éthique."Dans la presse conservatrice comme le quotidien en ligne Vzgliad, on se réjouit au contraire « qu'après Gérard Depardieu la Russie récupère un nouveau "grand artiste” transfuge de l'Occident, où la liberté – qu'elle concerne l'expression ou la fiscalité – n'est pas, loin s'en faut, à la hauteur de sa réputation ». Pour le quotidien, cette nouvelle dépasse même la rubrique glamour : « Cet événement s'inscrit directement dans le contexte du conflit qui prend de l'ampleur entre l'Occident et la Russie ». Rien que ça.