CA en hausse pour la tannerie et la mégisserie française
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dont la France tire de nombreux motifs de fierté comme par exemple celui d’être le numéro 1 mondial des cuirs finis de veaux et exotiques aussi bien pour la production que pour l’exportation.
Les tanneurs français ont produit en 2013, 12,4 milliers de tonnes de cuirs simplement tannés (contre 11,2 en 2011 et 12,0 en 2012) et 3,60 milliers de tonnes de cuirs finis de bovins et de veaux (contre 3,87 en 2011 et 3,76 en 2012). Les productions de cuirs finis de bovins et de peaux finies de veaux ont fléchi de 6 et 1 pour cent. Les facturations qui s’élèvent à 174,2 millions d’euros ont augmenté de 2 pour cent, alors qu’elles avaient progressé de 28 pour cent entre 2009 et 2010, ces évolutions étant liées à la hausse du prix des peaux.
Le chiffre d’affaires de l’industrie française de la Mégisserie, hors travail à façon, a progressé de 9 pour cent par rapport à l’an passé avec un chiffre d’affaires de 253,3 millions d’euros. Il avait déjà décollé de 30 pour cent entre 2009 et 2010, de 41 pour cent entre 2010 et 2011 et de 20 pour cent entre 2011 et 2012. Cette évolution des facturations est à mettre en parallèle avec l’augmentation du cours des matières premières. Les productions de peaux finies d’ovins (4,1 millions de peaux), de peaux finies de caprins (0,6 million de peaux) et de peaux finies exotiques (0,2 million de peaux) ont connu une croissance respective de 0,3, 15 et 11 pour cent. Pour rappel, le tanneur transforme les grandes peaux brutes (veaux, jeunes bovins, vaches, taurillons, taureaux, buffles) en cuir par l’emploi de tanins tandis que le mégissier transforme les petites peaux (agneaux, moutons, chèvres et peaux exotiques) en employant les mêmes techniques que le tanneur : tannage aux sels minéraux, tannage végétal ou combiné.