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Fashion Week de Paris: Chloé tourne une page, trois nouveaux sur les podiums

By AFP

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C'est parti pour une semaine de défilés de prêt-à-porter: Paris prend mardi le relais de Milan pour une Fashion Week raccourcie, marquée par les bouleversements à la tête de grandes maisons comme Chloé et Givenchy.

La capitale française accueille cette saison 82 défilés automne-hiver -contre 91 pour la saison précédente en septembre- concentrés sur huit jours au lieu de neuf habituellement, ainsi que 40 présentations sur rendez-vous. Trois nouveaux noms, la Chinoise Uma Wang, et les marques françaises Jour/Né et Atlein, font leur entrée dans le programme officiel.

A l'inverse de la saison dernière où les nouveaux directeurs artistiques de Dior, Saint Laurent et Lanvin avaient fait leurs débuts, l'un des moments forts de cette édition sera le dernier défilé jeudi de Clare Waight Keller pour Chloé. La créatrice britannique quittera fin mars la griffe appartenant au groupe suisse de luxe Richemont, qui n'a pas encore dévoilé le nom de son successeur. Autre poste à pourvoir dans le jeu de chaises musicales qui agite la mode: celui de directeur artistique de Givenchy, laissé vacant par le départ de l'Italien Riccardo Tisci fin janvier.

En l'absence de créateur, la marque du groupe français LVMH ne défilera pas lors de cette Fashion Week. Idem pour Carven, autre maison à changer de directeur artistique, qui se contente d'une présentation en attendant les débuts du Suisse Serge Ruffieux. Cette grand-messe de la mode parisienne, qui se tient à quelques semaines de l'élection présidentielle, aura-t-elle des accents politiques? Elle succède en tous cas à des Fashion Weeks new-yorkaise et londonienne au ton militant, émaillées de références à l'élection de Trump ou au Brexit.

Des Fashion Weeks en mutation

Ces semaines ont aussi été marquées, principalement à New York, par une évolution des formats traditionnels des défilés, comme c'est déjà le cas depuis plusieurs saisons. Entre les marques qui font défiler hommes et femmes dans un show unique, celles qui présentent des collections immédiatement disponibles à la vente, celles qui renoncent même au défilé au profit d'une exposition voire de la réalité virtuelle, celles qui présentent leur collection de prêt-à-porter pendant la semaine de la haute couture parisienne... l'heure est à la diversité des formules, dans une industrie transformée par le numérique.

"Chacun essaie de trouver la solution qui lui convient le mieux. Tout l'enjeu est de garder un cadre et permettre cette optionnalité", commente le président exécutif de la Fédération française de la couture, Pascal Morand. Mais pour autant le défilé n'est pas près d'être remplacé: "c'est exactement comme les concerts, aujourd'hui ils ont encore plus d'importance. L'expérience sensorielle ne peut pas être reproduite à travers une réalité virtuelle".

Comme à Londres ou Milan, des maisons défilant à Paris se sont converties aux shows alliant collections féminine et masculine. En revanche Paris reste majoritairement hostile à la vogue du "see now, buy now", consistant pour les marques à présenter des collections disponibles à la vente immédiatement, et non plus avec l'habituel décalage de six mois. Cette formule a fait des émules chez les griffes anglo-saxonnes, comme Burberry et Tommy Hilfiger.

Quelques marques parisiennes produisent toutefois une partie de leurs collections de cette façon. Et c'est à Paris que le géant suédois de l'habillement H&M présentera mercredi soir pour la première fois sous cette forme "see now, buy now" une collection printemps-été homme et femme. (AFP)

Photos: Catwalkpictures

Chloe
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